
L’art, le bizarre et l’aléatoire
Comme Inside Out, la réalisation de Banksy se définit comme un projet à but non lucratif. Grâce à l'idée du parc à thèmes, il récolte des millions d'euros comme le révèle le journal The Independent: « les dirigeants des entreprises locales ont estimé à 20 millions de livres (un peu plus de 27 millions d’euros) les retombées économiques pour cette petite ville balnéaire », une somme destinée à aider la population.


Le premier jour de l'ouverture du parc, Banksy accueille gratuitement la population locale. Il contribue au développement de la ville de Weston-super-Mare, grâce à son énorme succès attirant plus de 150 000 personnes du monde entier. Une gérante d'hôtel témoigne : « Pour le commerce, c'est parfait. Presque toutes les chambres sont complètes pour tout le mois de septembre, c'est très rare. J'ai même eu des Chinois et des Américains venus ici expressément ».
Apprenant que l’œuvre de Banksy est temporaire (fidèlement au code du street art), les spectateurs se précipitent et deviennent ainsi responsables d'un rapide épuisement des tickets disponibles sur le site internet, sachant que le prix d’un ticket s’éleve à 3 livres (ce qui est équivalent à 4,20 euros).

Devant cette construction a été érigé un panneau sur lequel Dismaland est détourné pour l’occasion en « Dismal-Aid » (Aide lamentable) : « tout le bois et les accessoires de Dismaland seront envoyés au camp de réfugiés de la jungle près de Calais pour construire des abris ».
Puis comme nous l'avions mentionné précédemment, l'artiste a trouvé une suite à ce projet intitulé « Dismaland Calais ». Le parc devient en effet un camp informel pour des milliers de migrants, dans l'espoir de rejoindre le Royaume-Uni, perçu comme un « Eldorado » (Contrée mythique regorgeant d'or).
